17 juillet 2025 – BALTI – SOROCA – Monastère de JAPCA – Monastère de SAHARNA – ORHEI

A Balti, en panne d’internet, impossible de circuler dans la ville et de trouver l’église des Saints Constantins et celle de St Nicolas ainsi que le Théâtre de la ville. Après avoir, parcourus les rues en long, en large et en travers, nous décidons de partir puisqu’il est impossible pour nous de nous retrouver dans ce dédale de rues sans plan. Direction donc pour Soroca.

Nous passerons à Foresti où l'église du village, fermée, attirera notre attention car sa toiture est d'un bleu que l'on ne peut éviter ! A l’arrivé de Soroca, nous apercevrons l’église orthodoxe en forme de chandelle perchée sur une colline avec une tour de 29,50 m de haut qui diffuse une lumière visible jusqu’à la ville d’Otaci, au nord-ouest, et à la ville de Camenca, au sud-est. Nous éviterons les 700 marches pour y monter.

Dans Soroca, nous nous trouverons le long du fleuve Nistru (Dniestr) séparé en deux entre la Moldavie et l’Ukraine qui se trouve sur la rive d’en face.

Visite de la Forteresse et petit arrêt à la station-service où nous boirons un verre en compagnie de la police.

Des cultures à perte de vue dans cette région, principalement des céréales et les champs de tournesol égaient nos journées. Maintenant, direction le Monastère de Japca.

Peu de temps après, notre route va changer d’aspect. Le bitume se dérobe sous nos roues et nous voilà sur une route de gravel durant x kilomètres, mais dans l’ensemble nous avancerons relativement bien jusqu’à Japca.

Visite du Monastère et en route pour celui de Saharna. 

Nous suivons le GPS jusqu’en bas de la route et là, virage à droite, panneau « douane » en vue  et nous avons cru arriver en douane avec l’Ukraine. Et non !, ce n’était que la Transnistrie… pays qui n’existe pas pour le reste du monde.

Nous posons la question au douanier du côté Moldave, pour savoir si c’est bien la route de Saharna et la réponse est oui provenant du douanier toujours resté sur sa chaise.

Arrivées à la douane de Transnistrie, une petite photo discrète sera prise car nous ne savons pas si cela est autorisé. Là, descente du véhicule, contrôle du coffre pour savoir si nous avons des armes, et contrôle des papiers. Si nous voulons passer, il faut payer 100 lei (en espèces bien sûr, probablement corruption oblige, soit 5€) et remplir les papiers officiels. Là nous resterons pratiquement une heure le temps que le chef et le sous-chef se mettent d’accord sur l’enregistrement entre mon nom de jeune-fille et mon nom de femme et que le douanier arrive à taper le tout à l’ordinateur.

Enfin, après environ une heure, nous voilà libérées. Un peu de route en Transnistrie que nous avons pris pour gagner du temps et des kilomètres pour nous rendre au Monastère et nous voilà à la sortie du territoire, encore la douane à passer. Cette fois, miracle, ça ne durera que quelques instants, le temps de remettre le visa temporaire remis à l’aller et qu’il ne fallait surtout pas perdre.

Après la visite du Monastère de Saharna où nous n’avons pas pu faire de photos à l’intérieur, un pop m’interdisant l’utilisation de l’appareil (en intérieur mais pas en extérieur).

Reprenons la route pour Orhei. Là, changement de route, ça sera des routes en pavage et ensuite à nouveau de la gravel sur la moitié du parcours. Retrouverons le macadam pour la fin du parcours.

Nuit à Orhei – Hôtel Rocas : 61,63 €

Reprenons la route pour Orhei. Dans presque tous les villages de la région nous verrons des puits présentés sous toutes formes différentes où les habitants viennent s'approvisionner. Ils sont plus jolis les uns que les autres.

De temps à autre, nous croiserons les animaux de la basse-cour en promenade et en dehors de leur territoire. Il est vrai que l'herbe est meilleure chez le voisin...

Au fil de notre avancée changement de route, ça sera des routes en pavage et ensuite à nouveau de la gravel sur la moitié du parcours. Retrouverons le macadam pour la fin du parcours.

Nuit à Orhei – Hôtel Rocas : 61,63 €